RESSENTIR L’EAU, L’ARBRE, LE ROCHER, MAIS AUSSI L’AIR ET LE CIEL ; EN PERCEVOIR l’ÉNERGIE, LE MOUVEMENT.
LÀ EST LA PREMIERE INTENTION DU CALLIGRAPHE.
ENSUITE, C’EST LE MOMENT DU GESTE, DANS L’INSTANT, LE PLUS SPONTANÉ POSSIBLE.
TRACES, TRAITS, TÂCHES QUI ÉVOQUENT PAR LEUR TENSION LA VIE MÊME DE LA MATIÈRE ET DES ÉLÉMENTS DU MILIEU NATUREL D’AUBRAC.
L’ART EST L’EXPRESSION DE L’INDICIBLE SECRÈTEMENT CACHÉ DERRIÈRE L’IMAGE. LA RESSEMBLANCE N’EST PAS LE BUT. C’EST LE RESSENTI QUI IMPORTE ET QUI PARLE AU COEUR.
QU’ELLE SOIT FIGURATIVE OU ABSTRAITE, LA CALLIGRAPHIE NE REPRÉSENTE PAS. ELLE EXPRIME, PAR LA FORCE ET L’ÉNERGIE DU TRAIT, LE MYSTÈRE QUI DONNE VIE AUX CHOSES. TOUT EST RYTHME ET L’OBSERVATEUR DOIT SENTIR VIBRER LE SUJET.