Danse Calligraphique est une série d’une cinquantaine d’œuvres sans nom réalisées à l’encre, acrylique et brou de noix sur papier marouflé sur toile ou directement sur toile pour certaines d’entre elles (les 55×38 CT n° 1 à n°8).
Il s’agit d’improvisations gestuelles toujours basées sur le souffle, exprimant des accords de traits ; le souffle origine de toute création. Le rythme quant à lui est le critère premier de ce style d’expression.
Au-delà de la musique et de la danse, le sentiment essentiel qui s’impose face à ces oeuvres reste bien « le vivant » ; l’impression de dynamique, d’énergie, est ce que peut ressentir le public devant ces tableaux. Il n’y a rien à comprendre, pas d’image à découvrir dans cet art purement abstrait. Il s’agit simplement de percevoir en nous la vie qui nous anime.
L’exposition Danse Calligraphique peut être considérée comme un prolongement du travail initié il y a plus de 15 ans donnant lieu aux séries « Boléro » ou « Partitions Astrales ».
La série « Résilience » qui a été incluse tantôt dans la collection « Nature intérieure » tantôt dans celle de « Paysages d’Aubrac » est une évocation de l’arbre d’altitude. Ce sont des hêtres ou des bouleaux qui s’érigent envers et contre toute agression climatique propre à l’altitude et sur des terrains très minéraux, pauvre en matière organique. Ils prennent des formes torturées, un peu à l’image de la vigne, pour qui la souffrance est gage de fructification. Je n’ai pas d’histoire personnelle à raconter à ce sujet. La résilience résonne au font de moi telle une sensation, un état nécessaire dans une nature souvent hostile et une humanité chaotique. Doit-on adoucir la nature, la maîtriser et vouloir changer l’humain ou plutôt prendre conscience de notre immense faculté de résilience qui nous autorise à aimer quoi qu’il en soit ? Le Bonheur n’est pas dans les choses, il est en nous.
Les «Partitions Orientales» sont des tableaux qui expriment une œuvre musicale abstraite. Ce sont des expériences d’écriture calligraphique automatique, construites comme des partitions de 3 lignes pouvant évoquer 2 instruments (ou voix) de tessitures distinctes venant en contrepoint derrière une voix principale colorée. L’écriture automatique, bien qu’abstraite, est toujours une expression de l’être intérieur, d’une certaine forme de sensibilité. Ces tableaux pourraient parfaitement être décryptés par trois personnes qui, chacune s’attribuant une ligne d’expression, s’amuseraient à interpréter l’œuvre musicale. Pas besoin d’être musicien pour ça, juste d’ouvrir son cœur aux sensations. Nous sommes ici dans le cadre de la simple expérience esthétique. Mettez votre mental en mode standby et laissez votre souffle diriger votre voix.
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