Amis artistes, (car sans intuition, sans affinité vous ne seriez sans doute pas en vie).
Je parle aujourd’hui du second chapitre de l’essai sur la « Valeur Éducative de l’Art » intitulé « l’affinité ». Vous pouvez le retrouver dans son intégralité dans la rubrique « art et éducation ».
L’affinité est une faculté, un sens duquel découle l’intuition, l’inspiration et l’imagination. Ces notions, bien qu’absolument nécessaires au progrès dans tout domaine de l’existence, sont plus spécialement cultivées par la discipline artistique.
Voici 3 petits extraits du chapitre sur l’affinité :
… Le sentiment d’affinité s’éprouve lorsque les perceptions de l’artiste le rendent intuitivement conscient de l’existence d’une certaine identité le mettant en communion avec le sujet considéré. C’est la conscience, au-delà de toutes différences formelles, d’une mystérieuse conformité …
… L’intuition, que Henri Bergson traduisait comme étant « une sorte de sympathie intellectuelle par laquelle on se place à l’intérieur de l’objet pour coïncider avec ce qui, en lui, est essentielle » est une expression pure de l’affinité telle qu’elle est définie plus haut …
… Ainsi l’artiste parvient à une conscience esthétique de l’arbre, jusqu’à peut-être ressentir l’effet de la lumière dans son feuillage ou encore la notion d’espace comblé par sa ramure. « la compréhension pleine et profonde, directe et intuitive du poète font de la poésie la première des connaissances, LA SEULE CO-NAISSANCE » selon Paul Claudel.
J’attends vos commentaires avec impatience.
A la semaine prochaine.